UN LABORATOIRE SPÉCIALISÉ
Le laboratoire réalise, pour le compte de la Polynésie française et dans le cadre de ses missions statutaires, des analyses spécialisées dans les domaines suivants :
- Grippe
Le LABM réalise le diagnostic des infections dues aux virus grippaux. Il effectue l’identification et le typage des virus par biologie moléculaire.
- Arboviroses (principalement dengue, Zika et chikungunya)
Le LABM réalise le diagnostic de ces pathologies utilisant principalement la biologie moléculaire. Par ailleurs, il conduit des études plus spécifiques à visée épidémiologique telles que le sérotypage viral ou le séquençage viral.
- Tuberculose
Le laboratoire réalise l’isolement et la culture des mycobactéries dans des conditions optimales de sécurité (Laboratoire NSB3).
- Filariose
Le LABM assure le dépistage des patients porteurs de microfilaires ainsi que la recherche d’antigènes filariens.
La filariose est à l’origine de la création de l’ILM. L’établissement exerce depuis cette date un contrôle permanent de l’endémie en Polynésie française. A ce titre, il participe aux campagnes de dépistage et enquêtes de prévalence.
UN LABORATOIRE DE VEILLE SANITAIRE
En partenariat avec le laboratoire de recherche sur les maladies infectieuses à transmission vectorielle de l’ILM, le LABM contribue à la surveillance microbiologique et épidémiologique de pathologies infectieuses endémiques, principalement les arboviroses (dengue, Zika et chikungunya), la leptospirose, la filariose, la tuberculose et la grippe.
Le LABM est un laboratoire référent de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le diagnostic sérologique de la rougeole et de la rubéole.
Il participe à divers comités et groupes de travail, tant au niveau local, que national et international.
Le LABM est classé « laboratoire de niveau 2 » au sein du Réseau océanien de surveillance de la santé publique et sert de support aux laboratoires des Pays et Etats insulaires de la région Pacifique.
LA DÉMARCHE QUALITÉ
Le laboratoire s’inscrit dans une démarche volontaire et continue d’amélioration de la qualité, basée sur l’arrêté relatif à la bonne exécution des analyses de biologie médicale du 26 novembre 1999 modifié (GBEA) et dans le respect de la réglementation relative aux laboratoires de biologie médicale de Polynésie française.
La mise en place d’un système de gestion de la qualité permet d’assurer la satisfaction des besoins exprimés par les patients, les prescripteurs et les organismes de tutelle dans le respect des exigences réglementaires, normatives, sécuritaires et techniques.